Jalma la double
01 Feb 1928
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Date de naissance : 27 Dec 1890
Hugues de Bagratidea (né Bayazad Haïgazoun Bey Bagratide à Constantinople le 27 décembre 1890 et mort à Paris 10e le 19 décembre 1960) est un acteur de théâtre et de cinéma français d'origine arménienne.Ses origines sont arméniennes. Après des études chez les pères mekhitaristes, au collège Moorat-Raphaël de Venise, à l'université de Lausanne, à la Sorbonne et aux Beaux-Arts de Paris, il entame une carrière de comédien, jouant notamment au théâtre Sarah-Bernhardt. Reçu au Conservatoire dans la classe de Paul Mounet en décembre 1914, Hugues de Bagratide est ensuite admis à la Comédie-Française, devenant le premier acteur arménien à s'y produire. Il va pendant presque un an faire partie de la distribution de pièces importantes du répertoire sous le nom de scène de « Bayazad », son prénom de naissance. Fin 1916, il passe au cinéma et tourne dans Les Frères corses sous la direction d'André Antoine. Ce film est une adaptation du roman éponyme d'Alexandre Dumas (1845) : il sort sur les écrans parisiens en janvier 1917. Hugues de Bagratide est déçu de ne décrocher que des rôles secondaires. Il devient professeur au conservatoire Maubel et crée les Poèmes filmés, courts métrages de cinéma dans lesquels un artiste récite un texte. Dans la revue Les Potins de Paris, il apparaît pour la première fois sous son titre nobiliaire à l'affiche d'un cinéma-théâtre de la rue Laffitte dans La Victoire en chantant, poème de M. J. Loiseau interprété par le prince Bagratide, de la Comédie-Française. Pour une raison inconnue, il quitte le métier pour entrer en 1923 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (110e promotion « Chevalier Bayard ») dont il sort avec le grade de sous-lieutenant. En 1927, il finit par reprendre son métier d'acteur interrompu cinq ans plus tôt. Faits divers des quotidiens populaires. Ainsi le journal Le Populaire révèle le 17 janvier 1939 que « le commissariat d'Auteuil a envoyé au Dépôt le prince arménien de Bagratide d'Arékine, 49 ans, 43 rue Monsieur-le-Prince, employé aux studios François Ier, qui a été pris en flagrant délit d'exhibitionnisme. Le personnage a déjà dans son casier une condamnation pour outrages publics à la pudeur ».Le même jour de janvier 1939, le quotidien Le Journal titre : « À minuit devant un collège de jeunes filles, un prince arménien on s'aperçut qu'il avait été arrêté en 1923 pour attentat à la pudeur, puis condamné en 1932 pour la même raison ». Il est condamné à trois mois de prison et 25 francs d'amende.la justice ne semblent pas avoir affecté sa carrière artistique puisqu'il sera sous contrat pour trois films au cours de la même année.Il s’engage à la fin de l'année 1939 au 21e régiment de marche de volontaires étrangers à près de 50 ans pour faire la campagne de France. Le régiment ayant été dissous en juillet 1940 dans le cadre de l'armistice, il est démobilisé et rendu à la vie civile. Apatride, Hugues de Bagratide entre alors dans la clandestinité.Il ne réapparaît sur les écrans que dix ans plus tard, en 1950, dans un film de Maurice Cloche : Né de père inconnu. Après deux autres longs métrages, dont Notre-Dame de Paris (1956) qui sera le seul film en couleurs de sa carrière, il quitte définitivement le cinéma. Hugues de Bagratide meurt célibataire à Paris 10e le 19 décembre 1960 à l'hôpital Lariboisière (2, rue Ambroise-Paré) à l'âge de 70 ans.
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